Je vous propose aujourd’hui de revenir sur une expérience, devenue l’un des enjeux majeurs pour les acteurs du multimédia. Face à Amazon, chaque acteur doit proposer un site pour permettre des achats en ligne. En l’occurrence je vous propose de revenir sur l’expérience d’un achat sur le site Fnac.com.
Un parcours parfois laborieux
La difficulté dans ces sites e-commerce réside dans la recherche des produits : la gamme de produit étant tellement large que proposer l’ensemble des produits accessible facilement en un minimum de clics est un enjeu de premier plan.
Fnac.com a donc opté pour faire un site avec un menu latéral. Cela n’est pas très fréquent, mais l’idée est intéressante et permet donc d’accéder assez rapidement à chaque catégorie de produit et d’en présenter beaucoup plus que si le menu était vertical, en haut d’écran. Le menu se subdivise ensuite en sous-catégorie. Cette architecture fonctionne assez bien et semble facile d’accès et ludique.
Par contre, une fois la catégorie choisie, la navigation se complique. On a l’impression de tourner en rond, en choisissant certains sous-menus et d’avoir parfois du mal à revenir sur l’article que nous avions trouvé, non ne sait trop comment. Il est parfois laborieux de le retrouver donc, mais en l’espace de quelques minutes on a généralement fait le tour des produits et on retrouve le produit alors recherché.
Page d’accueil du site Fnac
Ne pas l’acheter dès à présent
Vous savez ce que vous souhaitez ? Vous n’avez pas encore de réduction de type vente flash, offre adhérent ? Patientez une semaine et revenez régulièrement sur le site. Il est probable qu’une offre vous soit alors proposée entre temps. Fnac.com a aussi développer ses ventes croisées en essayant de proposer à plusieurs reprises un autre produit à celui déjà acheté, avec parfois une promo sur ce produit… Avant de tomber dans le panneau, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin…
Vous verrez aussi fnac.com s’assurer que vous ne partiez sans oublier de passer commande. Avec une pop’up présente régulièrement pour vous proposer de valider votre panier en cours.
Enfin, une fois votre commande préparée, vous avez la possibilité de vous faire livrer ou d’aller chercher votre produit en magasin, sous une heure s’il est disponible, sous 1 ou 2 jours s’il faut l’acheminer. En tout cas, les promesses semblent tenues et l’offre assez souples pour satisfaire tout le monde.
Alors bonne change pour vos achats et n’hésitez pas à nous partager vos expériences,
A très bientôt,
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vais tenter de vous surprendre en vous expliquant que votre carte bancaire est capable faire des économies ? Cela vous surprend, et vous ne voyez pas comment celle qui vous coûte quelques euros par mois dans votre banque du coin de la rue, peut vous permettre de faire des économies… A vrai dire dès que vous disposez d’une carte dorée, vous êtes en mesure de faire quelques euros d’économies sur vos achats multimédia. Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ?
Avec VISA, faites des économies chez Darty
Certainement, comme des millions de français, vous ignorez (encore) que votre carte bancaire, si elle est Premium si vous êtes rattachés au réseau Visa ou alors Gold s’il s’agit du réseau Mastercard, dispose d’accord avec des géants du multimedia et que donc vous pourriez bénéficier d’avantages lors de certains achats… Vous recherchez par exemple une télévision chez Darty ? Elle pourrait être 50 € moins chère si vous disposiez d’une carte premier VISA : en effet jusqu’au 31 mai, pour l’achat d’une télévision de 500 € au moins, vous pourriez bénéficier de 50 € offerts si vous vous inscrivez sur la page VISA. Bien entendu, cette offre se termine à la fin du mois de mai, mais d’autres opérations pourraient être reconduites par la suite. Pour être complet, cette carte bancaire pourrait aussi vous permettre de faire des économies sur vos achats de tickets de cinéma chez Gaumont, de 100 € pour l’achat de voyages avec premier voyage ou encore sur la location de voiture avec Avis.
Avec Mastercard, bénéficiez de cash back à la fnac
Cependant, le concurrent de Visa, Mastercard, propose également des offres avec un grand du multimedia qui désormais appartient au même groupe que Darty. En effet, c’est la Fnac qui dispose d’un partenariat. Cette fois le principe est un peu différent puisqu’il s’agit d’un programme de cash back. Ainsi, vous devez vous inscrire pour qu’ensuite il vous soit remboursé un pourcentage du montant de l’achat. Vous bénéficierez aussi de code promo en fonction d’un montant d’achat, programme plus classique. Et pour être complet, la Fnac n’est pas le seul établissement partenaire pour faire des économies avec Mastercard, voici une autre liste de tous les partenaires.
A très bientôt pour de nouveaux bons plans !
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous propose de remonter le temps pour nous replacer en juin 2015. Alors que la Fnac se redresse de manière phénoménale avec une action se revalorisant de 2,3 fois. La manière dont elle a réussie à diminuer ses coûts tout en soutenant son chiffre d’affaires lui ont permis d’arrêter de consommer jour après jour de la trésorerie. Dans le même temps, la situation de Darty était toute autre.
Darty, des ambitions partiellement tenues ?
Alors que la situation de la Fnac ne lui laissait pas le choix et imposait des mesures drastiques pour surmonter la crise, Darty lui aussi a traversé la crise mais d’une intensité moins importantes que celle de la Fnac. Ce qui se produit parfois quand la situation ne met pas en danger l’entreprise s’est alors produit. Darty a temporisé, patienté prenant lentement des mesures dont l’ampleur n’était pas à la mesure des événements. Cela ne veut pas dire que Régis Schultz, directeur fraîchement arrivé en 2014, n’a pas été à l’origine d’une tentative de maîtrise de masse salariale ou qu’il n’a pas tenté de mettre un terme à un pan de l’activité devenu peu ou pas rentable. Il a lui aussi tenté de soutenir son chiffre d’affaires avec le rachat de Mister Good Deal, censé permettre de créer une dynamique soutenant une croissance organique en ligne. Le principe de Franchise de Darty a aussi été développé, mais ni ce dernier ni la vente en ligne n’ont été suffisant pour maintenir la direction a son poste face aux ambitions présentées un an auparavant.
L’impact sur le résultat de l’entreprise pourtant redevenue bénéficiaire pour la première fois en 4 ans en 2015, n’a pas été à la hauteur des espérances des investisseurs. Les charges démultipliées avec la présence à Londres et à Paris, pesaient encore trop sur le résultat de l’entreprise. Ainsi Darty a perdu près de 30% de sa capitalisation. Ainsi, la comparaison avec le redressement de la Fnac n’a pas tenu longtemps aux yeux des investisseurs…
Ainsi, en l’espace de 18 mois, la situation s’est complètement retournée… Au point d’inverser le rôle du chasseur et du chassé : si certains soufflaient à Darty une idée de rachat de la Fnac, c’est désormais la Fnac qui regarde avec envie la situation de Darty.
Quelques mois après son introduction en bourse, la situation semblait de plus en plus compliquée pour la Fnac face à trois menaces sur son propre marché :
- la menace pesante d’un pur player concurrençant directement et sur son cœur de marché avec Amazon
- la menace d’une population française de moins en moins adepte à la lecture et
- bien entendu face à la menace du téléchargement et de la dématérialisation qui ont considérablement réduit les ventes de CD et de DVD.
De surcroît, une partie, à savoir la redoute et printemps via le groupe Kering, les actionnaires ont profité de l’introduction en bourse pour céder leurs parts…
La Fnac, un redressement spectaculaire
Face à ce flot de menaces, le PDG arrivé en 2011 depuis Europe 1, Alexandre Bompart a mis en place un plan de redressement porté par un plan d’économies au sein de la Fnac et par le soutien coûte que coûte aux ventes !
Et pour réaliser ce plan d’économies, la Fnac a du maîtriser sa masse salariale. Résultat une baisse de 12% des coûts et la Fnac voudrait ne pas s’arrêter là et poursuivre cette maîtrise des coûts.
A côté de cette maîtrise, la vente, le nerf de la guerre, est soutenue par tous les moyens pour faire face au pur player Amazon en luttant sur le même terrain que le géant américain : les prix sont alors baissés et pour livrer aussi rapidement qu’Amazon, un nouvel entrepôt est construit. Pour améliorer son chiffre d’affaire, la Fnac décide aussi de proposer une nouvelle gamme de produit, des produits qui ne doivent pas être menacés par la concurrence d’internet et avec une valeur ajoutée plus importante que les produits habituellement commercialisés. Bien entendu, les téléphones portables, les tablettes et autre objets connectés s’ajoutent à la papeterie haut de gamme et aux petits électroménagers pour venir garnir les rayons de la Fnac.
En l’espace de quelques mois, la Fnac redresse ses marges ce qui lui permet de ne plus avoir à utiliser sa trésorerie pour maintenir son activité. La Bourse salue les résultats et le cours de l’action est multiplié par 2,3 alors que dans le même le cours de Darty, qui n’a pas effectué ses efforts perd près de 30 % !
Bonjour à tous,
Cette section actualité ne mériterait pas son nom si jamais nous ne revenions pas le temps de quelques articles sur l’événement majeur que le secteur a vécu depuis plusieurs mois. Un événement fort en rebondissement et qui pourrait bouleverser fondamentalement le secteur d’activité.
Vous l’avez donc compris, nous vous proposons de revenir sur les dates clés du rachat de Darty par la Fnac…
Revenons à janvier 2014 : la Fnac en difficulté
Pour comprendre un rachat, il faut souvent remonter à quelques années auparavant. Dans ce cas précis, comprendre cette acquisition nécessite de remonter le temps. A janvier 2014 pour être précis… A cette date-là, la Fédération Nationale d’Achats des Cadres entre alors en bourse. Les premiers mois sont particulièrement difficiles, excluant l’euphorie des premiers mois comme c’est le cas habituellement… Alors c’est la Fnac qui aurait pu être la proie de Darty, dont la valorisation est deux fois plus importante que celle de la Fnac. Les actionnaires historiques à l’exception de la famille Pinault commencent alors à vendre des actions (via le groupe Kering, les actionnaires vendeurs sont le Printemps et la Redoute).
Pour bien se placer dans le contexte d’alors, il ne faut pas oublier que la Fnac est en mauvaise posture, face à l’inévitable baisse du nombre de lecteur en France, face à la menace du téléchargement constituant un vrai danger pour les CD et les DVD et bien entendu la concurrence du mastodonte américain : Amazon. Virgin en avait déjà fait les frais, au même titre que Surcouf ou encore certaines autres librairies. La menace à court terme est donc très importante et Darty aurait pu profiter de la baisse de la valorisation de la Fnac pour, dès 2014, fusionner les deux activités…
La rumeur veut que certaines banques soient venues tâter le terrain pour inciter le leader de l’électroménager à racheter la Fnac. Cependant, 18 mois après la situation est toute autre… La Fnac menée d’une main de fer par Alexandre Bompard a complètement inversé la situation !
Revenons donc sur ces 18 mois pendant les quelques la Fnac a effectué un incroyable passage : du chassé au chasseur !