Depuis le rachat effectif de Darty par la Fnac et l’accord de l’autorité de la concurrence, les premières synergies tant évoquées apparaissent. On constate maintenant depuis quelques semaines, l’apparition d’une partie de la gamme de produit de Darty sur le site de la Fnac.
Ce nouveau canal de distribution devrait augmenter certainement les ventes en profitant de la visibilité phare du site Fnac.com et ses 8 millions de visiteurs uniques par mois contre 4,6 millions pour Darty. On retrouve aussi dans les premiers produits proposés une carte cadeau valable chez l’enseigne Darty comme pour le Fnac.
Les produits darty sur le site Fnac.com
Les premiers signes de synergies
Mais cependant si cette carte cadeau est plus de l’anecdote que de la véritable révolution commerciale, on peut prendre du recul et se demander si les synergies commerciales sont si fortes qu’espérées tant que les deux enseignes proposeront des éléments de ce type-là ! Au contraire même, il ne faudrait pas créer des zones de floues dans l’esprit des consommateurs qui pourraient s’y perdre dans le phénomène actuel de synergie où les marques s’estompent au profit de certains produits designés pour montrer des synergies mais sans encore répondre aux enjeux de demain : les enjeux du service, de l’omnicanal (de la mobilité, au magasin…)…
Autant dire qu’on peut espérer encore beaucoup plus des synergies promises lors de la fusion !
Bonjour à tous,
Cela fait quelques semaines, je vous avais parlé du service lancé par Amazon et son prime Now . Et ben ce n’est pas loupé ! Les concurrents se mettent en marche pour proposer eux aussi ce service de livraison ultra rapide.
La logistique : un enjeu majeur !
Deux heures, deux toutes petites heures ! Voilà la promesse de l’offre prime d’Amazon à Paris. Il fallait s’en douter, Darty a rapidement emboîté le pas à Amazon et proposer une offre de livraison pour 9€ 90. Si l’offre Amazon, gratuit pour les abonnés premium bénéficie d’une livraison en moins de deux heures contre un abonnement à 49€, et 5€90 pour le service en moins d’une heure, le modèle légèrement différent pour l’offre Amazon, est rentabilisé en l’espace de 5 livraisons.
C’est donc une offre quasi identique mais disponible, à Paris et Lyon mais aussi dans une douzaine d’autres agglomérations désormais. Et une fois de plus, le distributeur pour surmonter son défi logistique a décidé de s’affranchir de La Poste et d’utiliser le service Colisweb.
Répondre toujours mieux aux attentes des consommateurs
Tiré par le « pur player » du marché, les autres distributeurs semblent lui emboîter le pas car si c’est aujourd’hui Darty qui élargi son offre de livraison ultra rapide, il ne serait pas surprenant que la Fnac adopte lui aussi ce même modèle, la fusion portant désormais ses premières synergies.
Ainsi dans ce monde, où le client est roi et souhaite avoir sa commande en l’espace de quelques minutes, Amazon ne peut pas s’appuyer sur un réseau d’agence qui propose un click & collect, pour proposer une première solution logistique. Il mise donc sur services de plus en plus adapté à la demande des consommateurs. Les concurrents ne le laisseront pas pour autant avoir le monopole du service !
Dans cette joyeuse course au service, nous sommes d’ores et déjà impatient de découvrir la prochaine offre des distributeurs ?
Alors à très bientôt pour le découvrir ensemble…
Black Friday !!! Après Halloween et peut-être avant la thanksgiving (qui sait ? ), le Black Friday est passé en l’espace de quelques années, du statut d’inconnu en France à évènement majeur des achats techno de fin d’année.
Si le succès en France est certes récent, il est une référence dans le monde anglo saxon ! Les Français sont de plus en plus nombreux à avoir recours à cet évènement pour essayer de faire des économies… Les marques l’ont bien compris et jouent de plus en plus sur cette période réaliser leur chiffre d’affaires. Cette année, le Black Friday a donc joué les prolongations se transformant en week-end et même l’étendre au lundi en le nommant ni plus ni moins que le Cyber Monday…
Même Apple se joins à l’évènement
De nombreuses marques participent désormais au black Friday, les purs players n’étant plus les seuls à jouer les prolongations. Du côté d’Apple aussi, fidèle à sa politique commercial, aucune n’offre de réduction sur les Iphone, Ipad et autres mac. Mais des cartes ITunes étaient offertes pour l’achat d’un produit…
Attention aux « fausses bonnes » réductions
Mais si les marques continuent de jouer la carte « bons plans », est-ce pour autant réellement intéressant pour le consommateur ? C’est bien ce que l’étude de l’UFC que choisir semble expliquer. Les rabais ne seraient selon cette étude pas si intéressant que ça avec seulement de faibles économies réalisées… Les économies n’excéderaient pas les 2.2% de réductions représentant dans le meilleur des cas, celui des télévisions, seulement une vingtaine d’euros d’économies.
Source UFC Que Chosir
Alors même si cette étude ne veut pas dire qu’aucune économie n’est réalisable, il reste bien entendu de rigueur de vérifier qu’on est bien dans le cadre d’une « bonne affaire » et pas dans la « fausse bonne » réduction…
Une chose à retenir : Attention avant de vous ruer sur les opérations comme celle du Black Friday.
Bonjour à tous,
Comme nous l’avions déjà évoqué, la Fnac a lancé il y a quelques mois déjà, une offre de rachat pour Darty. Cette opération, un temps concurrencée par Conforama, s’est belle et bien réalisée. Mais aujourd’hui, alors que l’autorité de la concurrence a donné son aval, le groupe est confronté à de nouveaux challenges autour de la fusion :
Réunir des magasins dont le marché est si proche, est loin de s’avérer une chose facile, alors de quelle façon, réaliser se rapprochement, tout en réalisant des synergies commerciales et des économies de structures ?
Des bases clients mises en commun
Les premières réponses semblent se dessiner : la première d’entre elle concerne l’information délivrée à l’ensemble des clients Fnac et Darty. S’il est bien confirmer que les deux enseignes conserveront leur propre identité (ce qui est loin d’être la surprise), on apprend que les fichiers clientèles seront utilisés par l’une comme l’autre des enseignes sauf indication contraire de notre part. Voilà qui devrait servir, selon le communiqué , »la connaissance client et permettre de bénéficier de nouvelles offres ».
Au delà de ces offres, une carte cadeau « Fnac Darty » est apparue, au même titre qu’un espace billetterie dans les points de vente Darty…
Des synergies logistiques
Depuis quelques semaines, en toute discrétion, des points de retrait de commande passée sur le site Fnac.com dans des magasins Darty apparaissent. Loin d’être anodin à quelques semaines de Noël, la Fnac semble donc miser sur des synergies rapides à mettre en place pour répondre à un des enjeux de demain, l’enjeu de la logistique.
Ainsi, si profiter de l’implantation Darty pour proposer des retraits de commande Fnac, on peut se demander si la réciproque sera vérifiée dans les mois à venir.
Commerciales, logistiques, on peut donc imaginer que les 14 groupes de travail mis en place pour dessiner précisément le futur du néo groupe FNAC Darty, iront plus loin dans les synergies même si Alexandre Bompard rappelle que les synergies lourdes porteront leurs fruits au bout de plusieurs années. 130 millions d’euros ont été promis au marché…
Bonjour à tous, Une fois n’est pas coutume ! Sous l’impulsion des Géants Américains, le marché du e-commerce devrait encore être bousculé par un GAFA (Google Amazon Facebook Apple). Cette semaine, c’est Amazon qui a dégainé avec son Prime Now, service destiné à vous livrer en moins d’une heure ! Pourtant loin de son coeur de métier, Amazon n’a pas hésité à bousculer une fois de plus l’ordre établi !
L’enjeu de la logistique !
Même si on ne peut pas parler d’une véritable surprise tant ce service était devenu un secret de Polichinel, il pourrait pourtant devenir une véritable révolution pour ce secteur d’activité. Autre le multimédia, Amazon devrait aussi élargir son offre autour de produit frais concurrençant au delà du multimédia, la grande distribution. Cette dernière ayant pour le moment trouvé un format consensuel avec le drive, devrait se voir encore pousser dans ses retranchements par un acteur dont l’appétit le pousse à frapper tout azimut. La logistique, bras armé du e-commerce pour concurrencer les canaux historiques, devient un enjeu de tout premier plan pour les acteurs du multimédia. Pour cette raison, Amazon a décidé de s’affranchir de La Poste et de proposer son propre service de livraison, gratuit en 2h pour les abonnés premium dont l’abonnement coûte 49 € par an et à 5,90€ pour les personnes souhaitant la livraison en 1h.
Pourquoi parler de révolution pour le secteur ?
Dans le contexte contemporain, l’exigence de rapidité, «d’un tout, tout de suite» est de plus en plus fort. La mise à disposition de certains produits avec un système de click and collect, comme le retrait en moins d’une heure que la Fnac propose, répondait partiellement à cette exigence mais Amazon va désormais nettement plus loin avec ce système de livraison en moins une heure. Pour réussir ce challenge, Amazon a décidé se restreindre à quelques villes de couronnes et aux quartiers du Nord de Paris : autour de son entrepôt du XVIII arrondissement. Les semaines à venir nous permettront donc d’appréhender le succès de ce service et d’observer les réactions des concurrents. Que vont nous réserver la Fnac, Darty ou encore Boulanger ?
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vous propose de remonter le temps pour nous replacer en juin 2015. Alors que la Fnac se redresse de manière phénoménale avec une action se revalorisant de 2,3 fois. La manière dont elle a réussie à diminuer ses coûts tout en soutenant son chiffre d’affaires lui ont permis d’arrêter de consommer jour après jour de la trésorerie. Dans le même temps, la situation de Darty était toute autre.
Darty, des ambitions partiellement tenues ?
Alors que la situation de la Fnac ne lui laissait pas le choix et imposait des mesures drastiques pour surmonter la crise, Darty lui aussi a traversé la crise mais d’une intensité moins importantes que celle de la Fnac. Ce qui se produit parfois quand la situation ne met pas en danger l’entreprise s’est alors produit. Darty a temporisé, patienté prenant lentement des mesures dont l’ampleur n’était pas à la mesure des événements. Cela ne veut pas dire que Régis Schultz, directeur fraîchement arrivé en 2014, n’a pas été à l’origine d’une tentative de maîtrise de masse salariale ou qu’il n’a pas tenté de mettre un terme à un pan de l’activité devenu peu ou pas rentable. Il a lui aussi tenté de soutenir son chiffre d’affaires avec le rachat de Mister Good Deal, censé permettre de créer une dynamique soutenant une croissance organique en ligne. Le principe de Franchise de Darty a aussi été développé, mais ni ce dernier ni la vente en ligne n’ont été suffisant pour maintenir la direction a son poste face aux ambitions présentées un an auparavant.
L’impact sur le résultat de l’entreprise pourtant redevenue bénéficiaire pour la première fois en 4 ans en 2015, n’a pas été à la hauteur des espérances des investisseurs. Les charges démultipliées avec la présence à Londres et à Paris, pesaient encore trop sur le résultat de l’entreprise. Ainsi Darty a perdu près de 30% de sa capitalisation. Ainsi, la comparaison avec le redressement de la Fnac n’a pas tenu longtemps aux yeux des investisseurs…
Ainsi, en l’espace de 18 mois, la situation s’est complètement retournée… Au point d’inverser le rôle du chasseur et du chassé : si certains soufflaient à Darty une idée de rachat de la Fnac, c’est désormais la Fnac qui regarde avec envie la situation de Darty.
Quelques mois après son introduction en bourse, la situation semblait de plus en plus compliquée pour la Fnac face à trois menaces sur son propre marché :
- la menace pesante d’un pur player concurrençant directement et sur son cœur de marché avec Amazon
- la menace d’une population française de moins en moins adepte à la lecture et
- bien entendu face à la menace du téléchargement et de la dématérialisation qui ont considérablement réduit les ventes de CD et de DVD.
De surcroît, une partie, à savoir la redoute et printemps via le groupe Kering, les actionnaires ont profité de l’introduction en bourse pour céder leurs parts…
La Fnac, un redressement spectaculaire
Face à ce flot de menaces, le PDG arrivé en 2011 depuis Europe 1, Alexandre Bompart a mis en place un plan de redressement porté par un plan d’économies au sein de la Fnac et par le soutien coûte que coûte aux ventes !
Et pour réaliser ce plan d’économies, la Fnac a du maîtriser sa masse salariale. Résultat une baisse de 12% des coûts et la Fnac voudrait ne pas s’arrêter là et poursuivre cette maîtrise des coûts.
A côté de cette maîtrise, la vente, le nerf de la guerre, est soutenue par tous les moyens pour faire face au pur player Amazon en luttant sur le même terrain que le géant américain : les prix sont alors baissés et pour livrer aussi rapidement qu’Amazon, un nouvel entrepôt est construit. Pour améliorer son chiffre d’affaire, la Fnac décide aussi de proposer une nouvelle gamme de produit, des produits qui ne doivent pas être menacés par la concurrence d’internet et avec une valeur ajoutée plus importante que les produits habituellement commercialisés. Bien entendu, les téléphones portables, les tablettes et autre objets connectés s’ajoutent à la papeterie haut de gamme et aux petits électroménagers pour venir garnir les rayons de la Fnac.
En l’espace de quelques mois, la Fnac redresse ses marges ce qui lui permet de ne plus avoir à utiliser sa trésorerie pour maintenir son activité. La Bourse salue les résultats et le cours de l’action est multiplié par 2,3 alors que dans le même le cours de Darty, qui n’a pas effectué ses efforts perd près de 30 % !
Bonjour à tous,
Cette section actualité ne mériterait pas son nom si jamais nous ne revenions pas le temps de quelques articles sur l’événement majeur que le secteur a vécu depuis plusieurs mois. Un événement fort en rebondissement et qui pourrait bouleverser fondamentalement le secteur d’activité.
Vous l’avez donc compris, nous vous proposons de revenir sur les dates clés du rachat de Darty par la Fnac…
Revenons à janvier 2014 : la Fnac en difficulté
Pour comprendre un rachat, il faut souvent remonter à quelques années auparavant. Dans ce cas précis, comprendre cette acquisition nécessite de remonter le temps. A janvier 2014 pour être précis… A cette date-là, la Fédération Nationale d’Achats des Cadres entre alors en bourse. Les premiers mois sont particulièrement difficiles, excluant l’euphorie des premiers mois comme c’est le cas habituellement… Alors c’est la Fnac qui aurait pu être la proie de Darty, dont la valorisation est deux fois plus importante que celle de la Fnac. Les actionnaires historiques à l’exception de la famille Pinault commencent alors à vendre des actions (via le groupe Kering, les actionnaires vendeurs sont le Printemps et la Redoute).
Pour bien se placer dans le contexte d’alors, il ne faut pas oublier que la Fnac est en mauvaise posture, face à l’inévitable baisse du nombre de lecteur en France, face à la menace du téléchargement constituant un vrai danger pour les CD et les DVD et bien entendu la concurrence du mastodonte américain : Amazon. Virgin en avait déjà fait les frais, au même titre que Surcouf ou encore certaines autres librairies. La menace à court terme est donc très importante et Darty aurait pu profiter de la baisse de la valorisation de la Fnac pour, dès 2014, fusionner les deux activités…
La rumeur veut que certaines banques soient venues tâter le terrain pour inciter le leader de l’électroménager à racheter la Fnac. Cependant, 18 mois après la situation est toute autre… La Fnac menée d’une main de fer par Alexandre Bompard a complètement inversé la situation !
Revenons donc sur ces 18 mois pendant les quelques la Fnac a effectué un incroyable passage : du chassé au chasseur !
Bonjour et bienvenue dans la partie actualité du site tout-le-multimedia.com,
Vous suivez de près ou de loin, les différentes enseignes du multimédia ? Vous êtes tout simplement curieux ou alors passionnés par les prouesses techniques que nous offre le multimédia depuis des années ! Et ben vous êtes au bon endroit.
Des mots simples pour comprendre l’actualité du multimédia Ces quelques pages sont justement faites pour vous ! Suivre au jour le jour l’actualité du monde du multimédia, pour en appréhender les enjeux et les perspectives, et décrypter ensemble les actualités des enseignes leaders du marché, voilà nos ambitions à travers ces quelques pages…
Tout le multimedia aura pour vocation à vous aider à trouver le magasin de l’enseigne la plus proche, mais aussi de trouver l’enseigne la plus adapter à votre besoin, à votre portefeuille et bien entendu à votre situation géographique.
Ainsi en plus de l’actualité, vous disposerez de l’ensemble des bons plans du multimedia pour faire des économies. N’oubliez pas que les achats multimedias, généralement d’un certains montant, permettent rapidement de faire des économies grâce à un code réduc. Pour vérifier si vous pouvez faire des économies, la rubrique bon-plan est là pour vous aider à faire des économies sans renier sur la qualité !
Alors bonne navigation, bonnes économies,
L’équipe tout-le-multimedia !